Pour le passage d’un monde à l’autre, il faut suivre un certain protocole. Lors de l’exposition collective autour de l’oeuvre sonore « Uréquiem », Philippe Coudert expose pour XUL, le matériel et la méthode pour l’enterrement du clochard céleste. Plusieurs modules jonchent la salle à la manière d’une exposition ethnographique.
Cellule de décomposition.
Une fois préparé, le corps est déposé dans le cocon en position foetale.
On y place aussi les objets rituels utiles au voyage astral et les coffrets sacrés.
Anémomètre.
Ce sémaphore convertit les énergies environnantes en force centrifuge et disperse la Poudre de Perlimpinpin.
Tabac, marijuana, datura, feuille de coca, coquelicot, laitue véreuse.
Kimono de voyage.
Cette cote de maille permet à la fois la protection du corps, la propagation des ondes captées (par la stèle) jusqu’aux os et assure une élégance intemporelle et intersidérale.
Table d’équarrissage.
Pour éviter une vulgaire décomposition et emmener le corps vers une momification (sans bandelettes). Il faut éviscérer, trépaner le voyageur.
Les organes de choix sont chacun conservés séparément dans les coffrets sacrés.
Bistouri.
La lame de dissection doit être forgée par la maître de cérémonie lui même.
Stèle.
Plantée dans la Terre et reliée électriquement à la cellule de décomposition, elle capte les informations du monde des vivants et les envoie au voyageur.
Objets rituels.
Une amulette de protection contre les forces du coté obscur, une chaîne de vélo pour le combat rapproché, poudre de Perlimpinpin (à usage strictement personnel), le système bielle-manivelle, une paire de chaussures italiennes, et un collet de braconnage.
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