Ce projet dérive de mes recherches autour de l’identité graphique de la Labomedia.
d’abord, le logo de la maison mère, puis celui de l’atelier du c01n, puis du projet de carrelage.
L’ecocube d’Oeben consiste à une bio intervention sur l’espace vert de phlorophyle.
J’utilise la technique du pochoir pour dessiner sur la pelouse les motifs de marqueteries préférés de la marquise de Pompadour.
Cette intervention lie mon intérêt pour la nature, le land-art et mon quotidien fait d’ordinateurs, de sites internets, de vecteurs..
L’œuvre finale est purement graphique : le motif est répété implacablement dans l’espace.
Il n’est visible que par la dépigmentation des végétaux au sol.
Des caches (en carton) auront été placés quelques semaines au préalable.
Ces caches ne font pas partie de l’œuvre finale : ils seront retirés avant la monstration.
C’est la technique du pochoir qui est utilisée. Mais pas de projection de peinture : c’est uniquement l’occultation prolongée de la lumière qui stoppe la photosynthèse et dépigmente les végétaux au sol.
Comme un tracé arbitraire d’une frontière sur une carte, les motifs géométriques sont appliqués directement sur la surface du réel sans prendre compte de la spécificité du terrain.
L’artificiel rencontre le naturel.
Les mathématiques digérées par les humains percutent le monde végétal.
Le motif joue avec les illusions d’optique.
Il a beaucoup été utilisé au temps de Louis XVI et a du inspirer Escher.
Cet effet visuel de fausse 3D renforce l’impression de confrontation entre le réel et le fictionnel.
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