Voyage onirique aux confins de l’humanité pour mieux la ré-interroger.
Projet vidéo, interactif et infini.
L’Islande est un pays idéal pour cette recherche. Île magique, grain de roche volcanique posé entre deux plaques tectoniques: L’imaginaire collectif et son isolement géographique fait de cet endroit une énigme.
Le fait que la Route 1 soit une boucle amplifie cette impression de lieu hors du temps: On part de la ville, on traverse des contrées hostiles puis, on revient dans la même ville. Elle n’a pas beaucoup évolué, mais notre voyage nous a fait prendre du recul.
Parfois un élément parasite traverse le champs d’observation. Usine, 4×4, glissière de sécurité. une note d’humour mais aussi une forme de « vanité » à l’image de ce pays peuplé d’esprits magiques millénaires mis à genou par la crise économique mondiale.
Le paysage est ainsi un prétexte pour travailler la couleur, le mouvement/temps est quant à lui source de modulations colorimétriques.
La Nature est observée sous un angle qui la relie au chaos, au cosmos. Comme un brin d’herbe observé au microscope électronique: on s’enfonce dans la matière et on s’éloigne de notre réel.
Le choix aléatoire des boucles vidéos dans le processus de monstration de l’œuvre participe aussi à cette sensation d’univers en perpétuelle recombinaison.
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