Combinant les compétences acquise dans mon activité professionnelle passée avec ma fiche de poste de la Labomedia, j’ai proposé une déclinaison de 4 logos pour 4 secteurs d’activité de la Labomedia : La Labomedia, son wiki, l’Atelier du c01n, les Open ateliers.

L’atelier du c01n est un espace de fabrication où l’on peut trouver des clous et des tourne vis et aussi une imprimante 3D et une découpe laser.

L’idée de la troisième dimension induite par le passage de l’écran au réel a été le point de départ de la réflexion.

Cette 3ème dimension est transcrite dans le monde plat des écrans et de la feuille de papier par un repère orthonormé à 3 axes : x, y et z.
J’ai ensuite cherché a ajouter une couche graphique pour brouiller les pistes et arriver à un signe moins figuratif et facilement reconnaissable, mais plutôt un un clin d’œil caché à ceux-qui-savent ou une découverte magique pour les curieux-qui-creusent.

Je suis arrivé à cette forme qui me plaisait bien.

N’étant pas seul dans cette aventure, mon projet a été rejeté et j’ai du revoir ma copie pour un signe plus pauvre mais plus facile à lire.

Ayant abandonné l’idée d’éduquer le peuple français au graphisme, je ne me battis contre ces moulins à vent, et réorientais mon travail vers une déclinaison au différentes parties visibles de l’iceberg qu’est la Labomedia.

Ainsi, je créais un logo pour l’asso :

un logo pour le wiki/centre ressource :

un logo pour les open-ateliers :

Le futur m’appris que la sérendipité avait plus d’un tour dans son sac.
En effet, le moment venu de décliner le logo en badges, nous découvrimes qu’un cœur se cachait derrière ce vilain «L» rose.

Ce cœur a donc été décliné avec plaisir en autocollants,

Un atelier fabrication des cartes d’adhérents mises en couleur à l’encre :

Il n’y a rien de plus vilain que de coller un logo sur la surface du monde, d’un produit de consommation, ou la vitre arrière de sa Clio…mais quand il s’agit d’un cœur, ça change tout.

Mon emploi au sein de cet atelier de fabrication où les ordinateurs ont la place belle me força à m’intéresser aux logiciels de modélisation en 3D.
A chaque ouverture d’un Autocade, Solidworkz, tout le sang qui nourrit l’entreprise propriétaire de ces logiciels remontait par les canaux du web et souillait le clavier de mon ordinateur que je devais passer des heures à nettoyer, faire sécher etc…

Je me suis donc lancé dans l’espace de liberté immaculée que me proposait OpenScad.
Comme pour toutes les machines d’un FabLab, la première chose crées est le logo de la structure.
Je me suis donc lancé dans la réalisation de ce cœur-logo que j’ai bien documenté ici.
Mon collègue de bureau m’appris l’existence de la fonction « animate » de ce logiciel.
Immédiatement, j’ai voulu en faire un gif animé et pour cela, j’ai du saucissonner la boucle  en 100 photogrammes.

C’est ainsi que malgré moi, j’ai obtenu 101 logos.